Gérer, partager et archiver ses données de recherche

• Pour augmenter la visibilité du travail des équipes de recherche
• Pour préserver le patrimoine scientifique et technique
• Pour favoriser la transparence et la reproductibilité de la recherche
• Pour enrichir ses publications (les publications associées à des données sont plus citées)

– Évaluez vos besoins en amont du projet (volumétrie, accès distant, coût de stockage et d’archivage, etc.)

– Planifiez à temps en rédigeant Plan de Gestion des Données (ou Data Management Plan) :
obligatoire pour les projets financés par l’ANR et la commission européenne, un PGD est un document présentant les informations suivantes :

• Description du projet : but, partenaires, responsabilités, leadership…
• Inventaire des données : type, taille, méthode de collecte et de traitement…
• Documentation : métadonnées, documents complémentaires, logiciels nécessaires…
• Sauvegarde et sécurité : matériel et méthode, périodicité et nombre de copies, versioning, nommage…
• Droit et éthique : selon le type de données (personnelles, santé, vivant)
• Conservation : quelles données à long terme, combien de temps, à quel endroit
• Partage (pendant et après le projet) : accès, licences, embargo, confidentialité…
• Ressources allouées : matérielles, financières, humaines…

Pour être aidé, contactez OREADE, l’Atelier de la Donnée de Nantes Université (bu-science-ouverte@univ-nantes.fr)

–    Stockez et sauvegardez vos données :

• Sur LabStorage, plateforme de stockage pour la recherche du SIEN (recommandé, contacter le service Infrastructures)
• Sur UNCloud, solution NextCloud de Nantes Université
• Via l’offre Data Centre de la DSIN-Infrastructures
• Sur d’autres plateformes institutionnelles de stockage (sDrive, ShareDocs, etc.)
• Si possible, respecter la règle du 3, 2, 1 pour la sauvegarde (3 copies sur 2 types de supports différents + une copie hors-site)

–    Documentez vos données :

• Conservez les documents nécessaires pour que vos données soient compréhensibles par des personnes n’ayant pas participé aux projets (extraits de carnets de laboratoires, documents complémentaires, listes et versions des logiciels nécessaires)
• Préparez les métadonnées (notamment si un standard existe dans votre discipline)

–    Partagez vos données de manière « aussi ouverte que possible, aussi fermée que nécessaire » :

• Sur un entrepôt de données disciplinaire (pour en chercher un, vous pouvez utiliser la liste de confiance du CoSO)
• Sur un entrepôt institutionnel (Recherche Data Gouv, Zenodo)
• Choisissez toujours un entrepôt de données permettant de délivrer ou de réserver des DOI, de choisir une période d’embargo.
• Choisissez des licences d’utilisation libres (CC-BY 4.0, Etalab 2.0)
• Ne confiez pas vos données aux éditeurs en supplementary materials (transfert exclusif des droits)
• Si possible déposez les données avant publication afin de pouvoir lier article et jeu de données (il est possible de réserver un DOI à l’avance ou de mettre un embargo sur les données en attendant la publications)
• Envisagez l'archivage à long-terme de vos données en lien avec la mission Archives

–    Questions éthiques et juridiques :

• Des questions sur les données personnelles ? Le RGPD ? Les RIPH ? Contact la délégué à protection des données (dpo@univ-nantes.fr)
• Des questions sur les aspects éthiques de la recherche ? Contactez le référent intégrité scientifique (referent-integrite-scientifique@univ-nantes.fr)

• Contactez le mésocentre GLiCID