JDLN I Débat participatif : Géolocalisation et surveillance des interactions sociales | La Roche-sur-Yon

Qu’elle intervienne dans le monde professionnel, au sein des familles ou dans les relations sentimentales, la surveillance par géolocalisation représente depuis une dizaine d’années une modalité de suivi des activités de l’autre de plus en plus utilisée.

Selon les contextes, celle-ci est parfois justifiée par un besoin sécuritaire ou une manifestation d’intérêt concernant les activités de pairs ou de proches, quand ce n’est pas le résultat d’une simple curiosité.

En pratique, cette technologie peut aussi mettre à jour des activités ou déplacements non conformes à des attendus et de possibles pratiques transgressives qui ne sont pas sans conséquences sociales.

• Qui surveille qui et dans quelles situations ?
• Quelles irréversibilités peuvent découler de mésusages de ces technologies ?
• Quels rapports de pouvoir résultent de la confrontation de l’individu à une collecte imprévue de sa position géographique ?
• À quelles finalités le dispositif est-il vraiment utilisé lorsqu’il s’agit d’investiguer la localisation d’un enfant ou d’un conjoint ?
• Qui peut aussi demander à être géolocalisé et pour quelles raisons ?
• Quels individus sont plus spécifiquement les récepteurs de cette forme de surveillance et quels individus sont plus enclins à l’initier ?

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